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    Quand la violence gagne nos jeunes

    14 févr. 2019 15:30

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    La banalisation de la violence fait peur et fait même craindre le pire. Un collégien s’est fait agresser avec une barre de fer dans l’enceinte de l’établissement qu’il fréquente ; des collégiennes qui se bagarrent en pleine rues ou dans des salles de classe, les cas de violence impliquant les jeunes ne cessent d’être dénoncés ces derniers jours.

    Si certains pointent du doigt les familles de ces enfants, d’autres déplorent le manque de discipline dans certains établissements secondaires.

    Il est un faut que la majorité des cas survient avec des enfants à problèmes, souligne le sociologue Ibrahim Koodoruth.

    « Il y a une absence d’interaction dans ces familles. Les enfants et les parents sont déconnectés. Il n’est pas étonnant par la suite que ses parents perdent le contrôle sur les enfants », affirme Ibrahim Koodoruth.

    Même son de cloche au Service Diocésain de l’Éducation Catholique. Clive Anseline, responsable de communication, souligne qu’il faut favoriser le dialogue : « Il est important de prendre en considération la raison de la violence. Nous sommes tous concernés et exposés par la violence désormais. D’où l’importance de dialoguer. »

    Au ministère de l’éducation, Dinesh Seeharry, conseiller en communication, explique qu’il faut avant tout identifier les causes de cette violence. « Si les choses ne s’améliorent pas, il y a toute une procédure pour essayer de remettre l’enfant dans le droit chemin. Les parents sont également impliqués dans ce processus. »

    Il existe depuis 2016 une Misbehaviour Policy au ministère de l’Education qui prévoit des sanctions spécifiques pour chaque cas d’indiscipline à l’école.

    Pourtant, on n’a pas l’impression que la situation s’améliore…

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