Fermes aquacoles : L’AHRIM plus que jamais opposé à Growfish
21 janv. 2018 08:00
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La récente visite du ministre Anil Gayan à la ferme aquacole de Grand-Gaube n’a pas rassuré les opposants de l’aquaculture.
Le ministre du Tourisme avait déclaré que ces fermes sont compatibles avec le développement de l’industrie du tourisme.
L’Association des Hôteliers et Restaurants de l’Ile Maurice, pense, elle, le contraire. D’ailleurs une action est déjà en cour contestant le permis EIA accordé à Growfish ltd, à Bambous, en octobre dernier. Le tribunal de l’environnement devra statuer sur cette affaire ce jeudi, 25 janvier.
Jocelyn Kwok, le Chief Executive Officer de l’AHRIM, souigne que Maurice ne sera pas à l’abri d’attaques de requins.
Le CEO de l’Ahrim ajoute que les activités que propose Growfish n’ont rien à voir avec celles de la ferme de Maheboug en termes de capacité.
Et avec la position prise par l’AHRIM les opposants au projet de Growfish, à Bambous, sont heureux d’accueillir un allié de taille.
Comme le syndicat des pêcheurs, ou encore l’océanographe Vassen Kauppaymuthoo.
Le lagon de Maurice, en raison de ses caractéristiques, ne se prête pas à ce genre d’activités selon eux.
De plus de telles concentrations de poissons en cage ne peuvent qu’attirer les prédateurs.
Les fermes aquacoles impliquent aussi de la nourriture artificielle. Selon les experts, 10 kilos de nourriture sont nécessaires pour un kilo de poisson, ce qui peut être néfaste à l’éco système marin. Certains craignent aussi que ces activités ne viennent affecter la qualité de l’eau du lagon au point de faire disparaitre les poissons sauvages.
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