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    Etats-Unis : Donald Trump isolé après ses propos sur Charlottesville

    16 août 2017 23:00

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    Après sa virulente sortie sur Charlottesville qui suscitait un profond malaise au sein de son propre camp et pourrait marquer un tournant dans sa présidence, Donald Trump est  dans la tourmente .

    Fait rarissime, ses deux prédécesseurs républicains encore en vie, George H.W Bush et son fils George W. Bush, ont diffusé un communiqué commun appelant l'Amérique à "toujours rejeter le racisme, l'antisémitisme et la haine sous toutes ses formes". Sans citer le 45e président, les 41 et 43e insistent sur la nécessité de garder à l'esprit les mots de Thomas Jefferson, principal auteur de la Déclaration d'indépendance: "Tous les hommes sont créés égaux".

    En renvoyant dos à dos les groupuscules suprémacistes blancs - dont un sympathisant a tué une jeune femme samedi à Charlottesville - et les manifestants antiracistes, Donald Trump a franchi un cap, un peu plus de 200 jours après sa prise de fonction.

    Ses propos, livrés sur un ton acerbe et accusateur depuis la Trump Tower et salués par l'ex-leader du Ku Klux Klan David Duke, ont laissé nombre d'élus sans voix.

    Et donné l'impression très nette que c'est dans ce torrent de paroles que Donald Trump a dit ce qu'il pensait, plutôt que la veille lorsqu'il lisait sur téléprompteur, depuis la Maison Blanche, un discours condamnant les "violences racistes".

    "A Charlottesville, les torts sont clairement du côté du KKK et des suprémacistes blancs", a tranché sur ABC Ronna Romney McDaniel, qui dirige le parti républicain (RNC).

    De son côté, le sénateur Lindsey Graham s'inquiétait ouvertement que "le parti de Lincoln offre un siège accueillant aux David Duke de ce monde".

    Son prédécesseur démocrate, Barack Obama avait réagi dès dimanche en tweetant une phrase de Nelson Mandela: "Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau ou de ses origines, ou de sa religion".

    Ce tweet est devenu le plus "aimé" de l'histoire du réseau social, a indiqué Twitter mercredi.

    Dans son éditorial, le New York Times déplorait le comportement de M. Trump devenu "malheureusement non surprenant".

    Depuis Saint-Louis dans le Missouri, où il fait un éphémère retour à la compétition, le légendaire joueur d'échecs russe Garry Kasparov a fait entendre sa voix, insistant sur la nécessité pour l'Amérique de "combattre la haine et rester libre".

    Le guide suprême iranien Ali Khamenei a lui ironisé sur Twitter sur les priorités des États-Unis, conseillant à la première puissance mondiale de "s'attaquer aux adeptes de la suprématie blanche plutôt que de se mêler des affaires d'autres nations".

    Source AFP

     

     

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