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    L’aventurier Mike Horn «en péril» sur la banquise arctique

    23 nov. 2019 23:00

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    L’aventurier Mike Horn a « un début » de gelures aux orteils et au nez. Il est passé au travers de la banquise lacérée par le réchauffement de la planète et est tombé dans l'eau glacée. Son stock de vivres a fondu. L'aventurier sud-africain Mike Horn, 53 ans, est actuellement « en péril » près du pôle Nord. Sa traversée de l'océan Arctique à skis de randonnée, aux côtés de l'explorateur polaire norvégien Børge Ousland, 57 ans, se métamorphose en cauchemar.

    « Son moral est au plus bas. Je ne l'ai jamais vu comme ça, dans un état de fatigue physique extrême. Il est en train de perdre la sensation de ses extrémités, c'est inquiétant. Avec ma sœur Jessica, on veut qu'il rentre vite à la maison », nous confie Annika Horn, 26 ans, fille aînée du célèbre baroudeur cathodique, animateur de « The Island », « A l'Etat sauvage » et « Cap Horn » sur M6.

    «Je n'ai jamais été aussi affecté par les changements climatiques»

    Depuis bientôt deux mois et demi, Mike Horn tire, 7 à 8 heures par jour, son traîneau au sommet du globe et fait face « à de grandes difficultés ». Les températures sont très instables pour la saison, variant en quelques jours de − 2 °C à − 45 °C. « La glace se brise et se déplace beaucoup plus vite qu'auparavant. C'est triste à admettre pour moi, mais de toutes mes années en tant qu'explorateur professionnel, je n'ai jamais été aussi affecté par les changements climatiques », a écrit le globe-trotteur dans un message transmis à ses deux filles.

    « Pour un dur comme lui, ça le rend plus humain », commente Annika. L'épaisseur du paradis blanc étant plus fine, le conquérant de l'impossible marche, parfois, sur des œufs. Jusqu'à chuter dans l'eau « jusqu'au niveau du bassin ». « Ses chaussures ont pris l'eau mais heureusement, celle-ci ne s'est pas infiltrée dans les vêtements », souffle Annika. Les morceaux de glace se cassent plus facilement et, avec les vents violents, forment des amoncellements « anormalement nombreux » que Mike et son camarade de galère doivent contourner avec leur luge d'une centaine de kilos.

    De très fraîches étendues d'eau, qui étaient aux abonnés absents il y a encore quelques années, les condamnent également à un surplus de périple. Enfin, la dérive des glaces ne joue pas en leur faveur, rallongeant de jour en jour l'expédition. « Au final, ils ont une progression quotidienne en ligne droite de 15 km alors qu'ils parcourent, en réalité, 50 km », explique-t-elle. A cette époque-là de l'année, le soleil ne se lève plus tout là-haut : Mike est désormais plongé dans l'obscurité totale, ce qui assombrit un peu plus son horizon.

     Source : le parisien.fr

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