Satyajit Boolell : « Personne ne possède son conjoint »
11 août 2017 14:00
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L’infidélité est la cause de plusieurs crimes. Ces crimes appelés passionnels sont le fruit d’émotions tellement fortes qu’elles en deviennent souvent incontrôlables. Le Directeur des poursuites publiques a parlé de ce phénomène mélangeant l’irrationalité et violence dans la dernière newsletter de son bureau, publié ce jeudi 10 aout.
Tensions, tristesse et colère. Mauvais mélange qui a le potentiel de créer des violences et l’irrationalité. L’infidélité et un cœur brisé peuvent pousser une personne à chercher à se venger.
Les crimes passionnels sont fréquents à Maurice. Il y a à peine deux semaines Bruno Babooram a écopé de 33 ans de prison par la cour d’Assises pour avoir tué son ex-concubine. Il avait également agressé le nouveau compagnon de la victime.
La loi stipule que le meurtre commis par l’époux sur son conjoint, ainsi que sur le complice, à l’instant où il les surprend en flagrant délit d’adultère, est excusable. Cette clause s’applique, évidemment, à l’homme comme à la femme.
Le DPP est d’avis que cette provision est trop indulgente, car la sentence est de 10 jours à 10 ans, alors que la sentence maximale pour meurtre et assassinat est de 45 et 60 ans respectivement.
Selon lui, les gens doivent comprendre que personne ne possède son conjoint et a le droit de vie ou de mort sur lui.
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