La pension de vieillesse, une arme politique
01 oct. 2019 12:30
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Vers une égalité entre les tranches d’âges. C’est le thème choisi, dans le cadre de la Journée internationale des personnes âgées, observée en ce 1er octobre.
Mais à Maurice, ce matin, l’attention sera particulièrement braquée sur l’allocution du Premier ministre au Centre Swami Vivekananda, où les associations de troisième âge convergeront pour la traditionnelle célébration de leur journée.
A la veille des législatives, c’est surtout le volet politique de cette célébration qui retiendra l’attention. Les personnes âgées représentent un électorat non-négligeable. Et la pension de vieillesse peut être une arme politique redoutable.
Rien que pour ces quatre dernières années, l’augmentation de la pension de vieillesse a été une constante dans les différents budgets de l’Etat.
En 2014, cette pension était de Rs 3 623. Une fois à l’Hôtel du gouvernement, Lalians Lepep honore sa promesse électorale en portant cette somme à Rs 5 000. Le pays comptait alors 188 470 pensionnaires retraités.
En septembre 2017, le montant passe à Rs 5 450, puis à Rs 5 810 en 2018. Avec la compensation de janvier 2019, ce montant passe à Rs 6 210.
Annoncé dans le discours du budget 2019/2020, la pension de ceux âgés entre 60 et 89 ans, passe à Rs 6 710. Mais cette hausse de Rs 500 entrera toutefois en vigueur à compter de janvier 2020.
Le Premier ministre et ministre des Finances promet que la pension de vieillesse passera à Rs 13 500 s’il est réélu pour les prochaines élections.
La tentation est grande de vouloir faire plaisir à cette tranche de l’électorat.
Pension vieillesse arme politique Radio One