Une plainte logée pour contester la constitutionalité de la loi sanctionnant la sodomie
29 oct. 2019 14:00
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Ridwan Ah Seek a déposé une plainte en Cour suprême pour contester la constitutionalité de l’article 250 du code pénal portant sur la sodomie. Une personne reconnue coupable de sodomie, avec ou sans consentement, risque 5 ans de prison selon le Criminal Code à Maurice.
Une restriction qui pose problème à la liberté sexuelle des individus, comme cela est acceptée dans plusieurs juridictions, dont la France, depuis 200 ans.
Ridwan Ah Seek, qui est homosexuel, soutient que cette situation porte atteinte à sa vie privée d’autant que ce n’est pas le devoir de l’Etat de s’ingérer dans les relations intimes de ceux vivant à Maurice.
«Je pense que nous avons tous droit à une liberté commune et du moment que c’est avec consentement, je ne vois pas pourquoi cela doit être condamnable. Ce qui se passe généralement dans la chambre de quelqu’un ça doit rester privé. En tant qu’homosexuel, je suis beaucoup plus touché et cela concerne également beaucoup de couples hétéros mauriciens car ils la pratiquent aussi. Du moment qu’il n’y a pas de consentement c’est un viol. Prenant tout cela en considération, j’ai décidé avec le support du Collectif Arc-en-Ciel, enlever cette loi ou la modifier.» souligne Ridwan Ah Seek
Il faut savoir également que plusieurs instances internationales ont, par le passé, dénoncé le traitement de l’Etat envers les homosexuels à cause de cette loi.
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