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    Société

    Utilisation de l’arme à feu dans la police, une décision qui ne doit pas être prise à la légère

    06 sept. 2019 14:20

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    Responsabilité. C’est ce qui est appris aux aspirants policiers dans leur formation. L’arme à feu ne procure pas un sentiment de supériorité,  mais de responsabilité.  

    La mort de Shivajee Bhikoo par une balle de l’arme à feu du constable Jevin Rama, dimanche 1er septembre, nous amène à une question. Dans quelle circonstance un policier peut-il utiliser son arme ?

    Tout ce qui peut être fait ou non par un policier est dans les standings orders de la police. Le policier n’est pas autorisé à dégainer à tout va. La police est soumise aux mêmes exigences que le public dans l’utilisation de la force.

    Concernant les armes à feu, il est strictement interdit de permettre à une autre personne d’y avoir accès. D’autant que tous les policiers n’ont pas d’armes à feu. Il y a un contrôle très strict des munitions également.

    Tout dépend aussi des circonstances. Le policier doit juger le rapport de force entre son action de tirer et le danger devant lui. L’arme en soi a un pouvoir dissuasif.

    Un policier qui agit comme une sentinelle, possède une arme à feu. Il a le devoir d’avertir une personne qui entre dans une zone protégée trois fois avant de pouvoir tirer si celle-ci n’obtempère pas.

    Pour les manifestations, il faut que le surintendant de police donne l’ordre de tirer si la foule fait preuve de violence malgré les sommations.

    Tous les tirs doivent être au niveau du genou ou plus bas, de sorte à ce qu’il ne soit pas mortel. Et tirer sur une personne de dos est strictement interdit.

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