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    Société

    Zoom sur le comportement des collégiens après les heures de classe

    13 août 2020 13:32

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    Le débat sur le comportement des collégiens après les heures de classe revient sur le tapis.

    On vous le rapporté, hier, le cas d’une adolescente et de sa mère, agressées par un groupe de collégiens à la Gare du nord mardi dernier.

    Même si les autorités affirment qu’il y a une présence policière accrue en certains endroits. Sur les gares, ce sont ces jeunes qui font la loi.

    Il est 14 heures 40, sur la place de l’Immigration, une marée noire, pas celle causée par le Wakashio, mais bien par l’attroupement des collégiens à chaque coin et recoin de la gare après les heures d’école. Sans compter les autobus déjà bondés.

    Pour Stéphanie, cette situation, c’est son vécu au quotidien. Cette habitante de Vallée-des-Prêtres nous parle du cauchemar lors des heures de pointe.

    « Il faut responsabiliser les enfants, car il y en a beaucoup et les petits apprennent de mauvaises manières. »

    Assis dans sa cabine pour se protéger du soleil brulant, Jean Yves se dit dépité par le comportement de ces collégiens. 

    Il est chef de gare depuis plus de 20 ans.

    « Le comportement est le même, quand il n’y a pas de bus, ils font des petits groupes et ils cherchent la bagarre. S’il y avait des policiers pour discipliner les élèves, il n’y aurait pas eu tout ça. »

    Marianne va bientôt prendre du service. Receveuse d’autobus, elle est en contact permanent avec ces jeunes. Elle s’interroge sur la responsabilité des autorités.

    « En deux semaines, nous pouvons voir un policier une seule fois. A part ça, il n’y a pas de policiers du tout. Je pense qu’il faudrait trouver une solution pour remédier à cette situation. »

    Comme dans le livre de la jungle, le défi est lancé. Qui l’emportera face à la loi du plus fort. Si la police régulière était bien présente hier à la gare. La Brigade des mineurs n’était pas au rendez-vous.

    Le responsable de l’unité de la protection pour la brigade des mineurs, explique que cette unité est sur le terrain dans l’après-midi, apres les heures de classes. L’Assistant Surintendant de Police Hayman Dass Goorah explique qu’il n’y a pas de loi pour contraindre ces mineurs de prendre leur autobus.

    « En principe, tous les jours, il y a des officiers qui patrouillent et il y a des policiers qui travaillent sur les gares en permanence. Le problème est qu’il n’y a aucune loi qui les oblige à prendre le bus, nous avons fait une demande pour qu’ils aient le bus d’écoles mais malheureusement il n’y a pas suffisamment de bus. Il y a aussi un manque d’effectifs. » avance Haymant Dass Goorah.

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