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    A 37 ans, la légende Parker raccroche

    11 juin 2019 21:30

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    Tony Parker raccroche. A 37 ans et trois ans après sa retraite internationale, le meilleur joueur de l’histoire du basket français tire un trait sur sa carrière professionnelle. Formé à l’INSEP et passé par Paris à ses débuts (1999-2001), «TP» traversait l’Atlantique dès 2001 pour rejoindre la NBA et les Spurs de San Antonio (28e choix de la Draft). C’est là qu’il passera la majeure partie de sa carrière, 17 saisons, avec quatre titres de champion, le titre de MVP des Finales 2007 et six invitations au All Star Game à la clé. Il quittait le AT&T Center l’été dernier pour une dernière danse du côté de Charlotte, chez les Hornets de Michael Jordan. Son dernier club. Sans play-offs à l’arrivée, une première dans son temps au pays de l’Oncle Sam, et avec un statut de remplaçant de luxe. Tony Parker, c’est un trio qui restera dans les annales, avec Tim Duncan et Manu Ginobili, sous la houlette de Gregg Popovich. C'est aussi 19473 points et 1254 matches en saison régulière en NBA. Avec 4045 points et 1143 passes décisives, le Français est en outre le neuvième meilleur scoreur et le cinquième meilleur passeur de l’histoire des play-offs NBA. En équipe de France, le natif de Bruges (Belgique) s’est arrêté avec 181 sélections et quatre médailles, dont une en or à l'Euro 2013 en Slovénie. Sans oublier le titre européen U20 en 2000, à Zadar (Croatie).

     «C’est avec une grande émotion que je mets un terme à ma carrière. J’ai beaucoup travaillé, énormément reçu, c’était une aventure incroyable ! Même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais pensé vivre ces moments exceptionnels en équipe de France et en NBA», déclare le néo-retraité sur les réseaux sociaux. Pourquoi maintenant ? S’il promet, dans une interview à The Undefeated, qu’il aurait encore pu jouer une paire de saisons, Parker explique que sa tête n’y est plus. «Beaucoup de facteurs sont entrés en ligne de compte, mais au final, si je ne peux plus être Tony Parker et que je ne peux plus me battre pour le titre, je ne veux plus jouer», raconte-t-il. Et d’ajouter : «La saison dernière était très différente pour moi. J’ai passé de bons moments à Charlotte. C’est très différent pour moi, après 17 ans chez les Spurs. Je savais que le temps avant changé, j’étais très nostalgique. Le fait d’être loin de ma famille, restée à San Antonio, ça a joué un rôle dans ma décision aussi. Donc je suis arrivé à la conclusion que c’était le moment d’aller vers autre chose. J’ai beaucoup de belles choses dans ma vie. J’ai une belle famille. De beaux enfants (deux fils, Liam et Josh, ndlr). Je voulais passer plus de temps avec eux.»

     

    Une promesse que l’hyperactif Parker aura peut-être du mal à tenir sachant qu’il ne manquera pas d’occupations dans les années à venir. Des activités diverses et variées, qui vont de la production de spectacles au rachat d’une… station de ski, à Villard-de-Lans. Sans parler de ses responsabilités au sein de l’organisation des JO 2024 à Paris, et un rôle d’ambassadeur. Une chose est sûre : l’intéressé va retourner vivre «chez lui», à San Antonio. «Après, je voyagerai», glisse-t-il. Et notamment du côté du Rhône.

    L'ASVEL à plein temps avant un retour en NBA ?

    Car le gros de son temps, Tony Parker le passera sans doute auprès de l’ASVEL. Son ASVEL. Avec Nicolas Batum et d’autres, il est à la tête du club le plus titré de l’histoire du basket français depuis 2009, passant actionnaire majoritaire cinq ans plus tard. L’ASVEL qui a déjà décroché un titre de champion de France sous sa coupe, en 2016, et qui est toujours en lice pour un doublé coupe-championnat cette saison, avec la finale de Jeep Elite face à l’AS Monaco à suivre (et la finale de la Coupe de France déjà remportée il y a quelques semaines face au Mans à Bercy). Les filles de Lyon ASVEL, elles, ont déjà décroché le titre en championnat il y a une poignée de semaines. L’ASVEL ? «C’est un gros projet, et on va intégrer l’Euroligue l’année prochaine, rappelle «TP», toujours sur ESPN. Mon académie ouvre ses portes en septembre, ce sera une école internationale. C’est ma façon de rendre à mon pays, à la jeune génération. Je suis très, très excité par ce nouveau projet.» Et diriger un club en NBA ? «C’est l’un de mes rêves. Maintenant, je me concentre sur l’ASVEL. Mais le but ultime, c’est de diriger une équipe en NBA. Je discute déjà avec différentes personnes. Je vais juste attendre la bonne opportunité», assure-t-il. Tony Parker rêvait de «laisser une trace» au sein du sport français. On peut dire que c’est d’ores et déjà réussi. Et ce n’est donc pas encore fini… 

    Source : http://sport24.lefigaro.fr

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