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    Formule 1

    Formule 1 : Lewis Hamilton ou la régularité récompensée

    28 oct. 2017 23:00

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    Le Britannique Lewis Hamilton devrait coiffer, selon toute vraisemblance, sa 4e couronne de champion du monde ce lors du Grand Prix de Mexique de Formule 1. Après 2008, 2014 et 2015, le pilote Mercedes va retrouver les sommets du sport et égaler le nombre de titres d’Alain Prost et de Sebastian Vettel. L’Allemand de Ferrari doit rattraper 66 points en trois courses pour inverser la tendance. Un 4e titre mondial récompenserait la régularité de Lewis Hamilton, au sommet de son art.

    Le grand frisson d’un duel au sommet entre Lewis Hamilton et Sebastian Vettel, entre l’Anglais et l’Allemand, entre Mercedes et Ferrari, entre la superstar ami de Neymar, de Rihanna et d’Usain Bolt et le discret quadruple champion du monde a tourné court. Lewis Hamilton devrait coiffer, selon toute vraisemblance, dimanche soir lors du Grand Prix de Mexique de Formule 1, sa 4e couronne de champion du monde des pilotes.

    Une juste récompense pour le natif de Stevenage tant il a su endosser avec brio son costume de favori suite au départ à la retraite surprise de son ex-coéquipier, le champion du monde allemand Nico Rosberg. Au volant d’une Mercedes rodé à la perfection, le Britannique n’est pas seulement le pilote le plus rapide du plateau, comme l’attestent ses 11 poles position cette saison.

    Lewis Hamilton a profondément mûri en tant que pilote. Loin semble l’époque où le pilote Mercedes tentait des attaques trop dangereuses sur ses rivaux ou équipiers, comme lors du Grand Prix d’Espagne en 2016 où Hamilton et Rosberg se percutent et finissent dans les graviers.

    Une statistique résume à elle seule la régularité et le calme olympien de Lewis Hamilton. Il est le seul pilote du plateau à avoir parcouru les 999 tours de courses cumulées cette saison. Son plus mauvais résultat ? Une 6e place au Grand Prix de Monaco suite à une mauvaise séance de qualifications. Un luxe comparé aux déboires de ses rivaux…

    Leader du classement général des pilotes pendant la première moitié de la saison, Sebastian Vettel (Ferrari) n’a pas su creuser un écart suffisamment important avant l’automne et le Grand Prix de Singapour, là où tout a basculé. Dans la cité-état, Hamilton ne compte que trois points d’avance sur Vettel. Et tous les observateurs s’entendent pour dire que le tracé sinueux va privilégier le Cheval cabré et redonner à l’Allemand le trône. Mauvaise pioche. Sur une piste glissante de pluie, Lewis Hamilton part 5e, voit Max Verstappen percuter Kimi Raikkonen, dépasse Sebastian Vettel parti en tête-à-queue et empoche de façon inespérée 25 points d’avance sur l’Allemand. Il ne lâchera plus la tête.

     « Le plus grand pilote de tous les temps »

    Depuis le Grand Prix de Belgique du 27 août, Lewis Hamilton a remporté 5 des 6 derniers Grands Prix. Son 4e titre mondial est devenu tangible suite au Grand Prix du Japon où le Britannique étale sa maestria sur l’exigeant circuit de Suzuka et Sebastian Vettel abandonne dès le 4e tour suite à un souci mécanique. Le Grand Prix des États-Unis symbolisait la dernière chance pour Vettel et Ferrari d’inverser la tendance. L’Allemand a bien dépassé l’Anglais dès le départ, mais Lewis Hamilton a repris sa première place quelques tours. Comme le symbole d’une saison où le pilote Mercedes a semblé intouchable dans les moments qui comptent.

     

    Le patron de l’écurie aux Flèches d’Argent Toto Wolff n’est pas avare de louanges : « Ce n’est qu’une question de temps avant que l’opinion publique ne reconnaisse qu’il est le plus grand pilote de tous les temps. » Lewis Hamilton a mis les choses au clair ce jeudi à Mexico. « Je ne suis pas ici pour autre chose que la 1re place […] Je me dis + Comment je me sentirais en étant champion du monde avec une 5e place ? + Je ne me sentirais pas bien. » Avec de l’exigence, du calme, de la vitesse et de la régularité, Lewis Hamilton devrait rejoindre Alain Prost et son rival Sebastian Vettel. Une juste récompense, à savourer dès dimanche ?

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