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    Ligue des champions : Salah, facteur X d'une demie indécise entre Liverpool et la Roma

    24 avril 2018 18:30

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    Élu joueur de l'année en Angleterre, dimanche, l'Égyptien Mohamed Salah éclabousse le football européen de son talent depuis de nombreux mois. Au point d'être devenu, avec Liverpool, l'une des principales attractions des demi-finales de la C1.

    Qui mieux que l'AS Roma pourrait s'en méfier ? Éblouissant depuis des mois, Mohamed Salah va tenter d'enterrer son ancien club, mardi 24 avril (20 h 45, heure française), en demi-finale de la Ligue des champions, lui qui connaît une saison historique avec Liverpool.

    Samedi, contre West Bromwich (2-2), l'attaquant égyptien a égalé le record du nombre de buts dans une saison de Premier League (à 38 matches) en marquant pour la 31e fois. Mohamed Salah rejoint ainsi les Alan Shearer (1995-1996), Cristiano Ronaldo (2007-2008) et Luis Suarez (2013-2014), eux aussi, à 31 réalisations.

    Et pourtant, ce n'est que sa première saison avec les "Reds". Avec un total de 41 buts toutes compétitions confondues, ses statistiques ont déjà fait de lui le héros d'un Anfield qui chante son nom à chaque occasion.

    À 25 ans, Salah ne fait pas l'unanimité que du côté de Liverpool. Le rapide attaquant est tellement bon que ses pairs du syndicat des joueurs professionnels (PFA) l'ont honoré du titre de joueur de l'année, dimanche soir.

    "On se compare avec des grands noms. Battre le record de la Premier League, c'est quelque chose d'énorme en Angleterre et partout dans le monde. Il y a encore trois matches et je veux battre ce record", a lâché Salah, lors de la cérémonie de la PFA.

    Un signe ne trompe pas : Jürgen Klopp y a délégué le responsable du recrutement de Liverpool et son scout en Italie pour le représenter. Histoire de les remercier d'avoir déniché l'aubaine.

    La Roma n'a qu'à bien se tenir, mais elle le sait déjà, puisque c'est justement elle qui a vendu l'Égyptien pour 42 millions d'euros il y a seulement dix mois. Si c'était un transfert record pour Liverpool sur le moment, le montant fait office d'affaire de l'année moins d'une saison plus tard. Depuis, les dirigeants italiens ne cessent de se justifier d'avoir laissé filer leur pépite pour si peu.

    "Une saison incroyable"

    "Ce n'était pas comme si beaucoup d'autres équipes que Liverpool avaient frappé à la porte", a ainsi déclaré à la BBC James Pallotta, copropriétaire américain de la Roma. "Je pense qu'aujourd'hui, beaucoup d'équipes se mordent les doigts de ne pas avoir regardé de plus près."

    "D'abord, [la vente] a été faite avant l'effet Neymar, qui a révolutionné le mercato", avait abondé fin mars le directeur sportif de la Roma, Monchi. "Ensuite, on devait le vendre avant le 30 juin [à cause du fair-play financier]. Ceux qui connaissent un peu les affaires savent que ça revient à avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Donc si l'on prend en compte ces deux éléments, je pense qu'on a fait une vente correcte."

     

    Sa réussite en Angleterre, après une dernière saison romaine de très haut niveau (19 buts et 13 passes décisives en 41 matches), n'a pas tellement surpris en Italie. Mais son ampleur, oui !

    "Maintenant il fait une saison incroyable et avec les effets Neymar, Coutinho, Dembélé, son prix est sans doute devenu plus élevé", a ajouté le dirigeant espagnol. "Il est très fort. Mais c'est étonnant parce qu'il est revenu dans un championnat où il n'avait pas réussi quand il était à Chelsea. Il a trouvé un entraîneur, des coéquipiers qui lui font confiance, une équipe qui lui convient bien, qui correspond à son style de jeu."

    Une cible privilégiée

    À Liverpool, Jürgen Klopp a réussi à installer Salah à droite – avec beaucoup de libertés – d'un trident offensif avec Sadio Mané à gauche et Roberto Firmino en pointe. Ce "Fab Three" fait des ravages grâce au style intense prôné par l'Allemand.

    Mais les Romains en ont vu d'autres ! S'ils parviennent à ralentir l'Égyptien comme ils avaient fait déjouer Lionel Messi et Luis Suarez en quart de finale contre le Barça, ils ont leur chance. Cette saison, personne ou presque n'y est arrivé. Mais personne ne connaissait aussi bien "Mo" que ses anciens coéquipiers.

    "Celui qui parle le plus souvent avec Salah, c'est Manolas", a expliqué, samedi, le défenseur romain Bruno Peres avec le sourire. "On lui a fait passer le message qu'il fallait qu'il reste tranquille, sinon il va se prendre des coups. Maintenant, il ne faut plus que Kostas lui parle. Il faut qu'il s'énerve, comme ça il n'y réfléchira pas deux fois s'il faut lui mettre des coups."

    Salah les encaisse tous les week-ends en Angleterre, cela ne lui a pas franchement nui. Et pour lui mettre des coups, il faudra déjà le rattraper.

    Source : AFP

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