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    PayPal se retire de libra, le projet de monnaie numérique de Facebook

    05 oct. 2019 20:00

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    Le projet se fera sans PayPal. La plate-forme de services paiements en ligne a annoncé, vendredi 4 octobre, sa décision de ne finalement pas prendre part au projet de monnaie numérique de Facebook, baptisé libra, qui subit l’opposition croissante de nombre d’acteurs et régulateurs.

    Le groupe californien, expert en paiements sécurisés en ligne, faisait partie des entreprises – comme Mastercard et Visa – qui devait composer l’entité indépendante basée à Genève (Suisse), et à qui Facebook a confié la gouvernance et la gestion de sa monnaie numérique. PayPal, qui devait investir au moins 10 millions de dollars (9,1 millions d’euros) dans le projet comme chacune de ces entreprises, n’a pas donné les raisons de son changement d’avis.

    « Nous continuons à nous concentrer sur notre mission et nos priorités stratégiques : démocratiser l’accès aux services financiers des populations mal desservies », a simplement indiqué le groupe. Une source proche de l’entreprise a expliqué au Financial Times qu’il « semblerait qu’il n’y ait eu que peu de travail de préparation fait avec les régulateurs financiers » et que les services de paiements tels que PayPal ne souhaitaient « pas voir l’attention des régulateurs déborder sur leurs affaires ». L’entreprise a par ailleurs précisé rester « favorable aux aspirations de libra et [avoir] hâte de continuer le dialogue sur des manières de travailler ensemble à l’avenir ».

    Envoyer de l’argent aussi facilement qu’un message instantané

    Libra est censée offrir à partir de courant 2020 un nouveau mode de paiement en dehors des circuits bancaires traditionnels, permettant d’acheter des biens ou d’envoyer de l’argent aussi facilement qu’un message instantané. Elle se veut la pierre angulaire d’un nouvel écosystème, un outil susceptible d’intéresser notamment les exclus du système bancaire, dans les pays émergents par exemple, ou encore les émigrés qui envoient de l’argent à leurs proches dans leur pays d’origine. Ces transferts ont représenté 529 milliards dollars en 2018, d’après la Banque mondiale.

    Mais le projet a vite été critiqué par bon nombre de régulateurs et gouvernements à travers le monde. Ils s’inquiètent notamment de la mauvaise réputation de Facebook en matière de confidentialité et de protection des données personnelles. En juillet, le ministre des finances américain, Steven Mnuchin, a lancé un avertissement à Facebook, le gouvernement redoutant qu’une telle monnaie virtuelle ne soit utilisée pour blanchir de l’argent ou tromper le fisc.

    (Source lemonde.fr)

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