Le ministre des Finances a rencontré, hier, les porte-parole de l’industrie du tourisme, dans le cadre de ses consultations pré-budgétaires.

Hôteliers et plaisanciers ont exprimé leurs préoccupations face au manque de main-d’œuvre et aux effets du changement climatique sur leur environnement de travail. 

L’Association des hôtels de charme a relevé, hier, les difficultés de ses membres depuis la reprise post-COVID. De nombreux établissements doivent être rénovés. Mais ils n’ont pas les moyens, avance le président de l’association, Bissoon Mungroo.

« Nous avons demandé un prêt pour toutes les rénovations de des hôtels. Après la pandémie, la qualité a baissé. Aujourd’hui, nous avons des clients réguliers et nous devons nous améliorer ».  

Le manque de main-d’œuvre se fait cruellement sentir dans certains secteurs. Ce problème ne date pas de la semaine dernière. Daniel Saramandif est le président de l’Association des professionnels du tourisme.

« De nombreux secteurs, comme le textile, peuvent faire appel à de la main-d’œuvre étrangère, mais pour conserver l’hospitalité mauricienne, nous devons former les jeunes et les encourager à rester à Maurice. Si nous perdons notre niveau d’hospitalité, cela signifie que nous perdons notre sourire et notre accueil ».

Le changement climatique préoccupe sérieusement la Fédération des plaisanciers de l’Ile Maurice. Leurs bateaux sont à la merci de la colère des vagues. Ecoutons leur président, Prem Beerbul.

« Nous demandons une marina pour les plaisanciers pendant les périodes cycloniques, par mauvais temps. De plus, il y a beaucoup de vols à Maurice. Nous avons également demandé un service de 4×4 ».   

Avec la rentrée parlementaire, ce mardi, Renganaden Padayachy n’a pris aucun rendez-vous pour les consultations pré-budgétaires.