C’est aujourd’hui la Journée internationale des enfants de rue. L’ONG Safire estime le nombre de cette catégorie d’enfants à plus de 6,700.

En 2024, le plus jeune enfant vivant dans la rue est âgé de 7 ans. Alarmant, disent les travailleurs sociaux et les forces vives citoyennes

Il existe de nombreux facteurs qui contribuent à cette situation, selon les responsables des ONG œuvrant pour le bien-être et le développement de l’enfant.

En premier lieu, l’éducation. Tous les pédagogues, les observateurs politiques et les travailleurs sociaux le disent. Le système éducatif n’est pas adapté à tous.  Le système ne prend pas en compte les réalités socio-économiques  de l’enfant ou encore sa capacité d’apprendre.

Chaque année, environ 15 000 enfants sont admis en Grade 1. De ce nombre, plus de 50% n’arrivent même pas jusqu’au SC. C’est surtout entre 12 et 15 ans qu’ils décrochent.

Parmi les jeunes vivants dans la rue, ils y a aussi ceux dont les parents, ont eu des démêlés avec la justice, ceux qui ont aussi été abandonnés. D’autres sont liés à des délits, voire des crimes.

Autre élément que relèvent les ong, tous les enfants ne sont pas scolarisés jusqu’à l’âge de 16 ans, alors que c’est une obligation légale.

L’environnement physique, c’est-à-dire le logement, est également très important pour le bien-être et le développement de l’enfant. Mais dans de trop nombreux cas, encore, c’est le problème numéro un. Enfants et parents dormant dans la même pièce, maisons sans électricité, problème de fourniture d’eau, ce sont des réalités de vie bien réelles

Certaines ONG déplorent également le manque de suivi de certaines mesures budgétaires en faveur de cette catégorie d’enfants.