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Faits Divers
Affaire Adani : Maurice aurait-elle une longueur d’avance sur les autorités indiennes ?
15 févr. 2023 13:19
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Les sociétés et fonds associés avec le Group Adani n’ont commis aucune violation de la loi. C’est, du moins, la conclusion d’une enquête préliminaire de la Financial Services Commission après les allégations de fraudes du rapport Hindenburg.
Maurice, vous le savez, est cité, comme faisant partie du réseau de blanchiment d’argent du deuxième plus gros conglomérat de l’Inde. Et pourtant, selon la presse internationale, les autorités indiennes viennent de démarrer l’enquête et le bureau de Narendra Modi vient tout juste d’en être informé.
C’est le directeur général de la FSC Vikash Thakoor, lui-même, qui a révélé cette information dans une déclaration faite au magazine indien, Business Standard cette semaine.
Si dans un premier temps, celui-ci avait déclaré, je cite, que les informations recherchées par le régulateur indien sur l’affaire Adani ne peuvent être étalées au grand jour, il devait aussitôt révéler qu’il n’y a eu aucune violation de la loi. Et ce, par les 38 sociétés mondiales et 11 fonds, associés à Adani Group.
A l’origine de cette affaire, les éléments d’une enquête préliminaire initiée sur les divulgations de fraudes du rapport Hindenburg et selon lesquelles la troisième personne la plus riche au monde, Gautam Adani, est responsable du, je cite, largest con in corporate history.
Hindenburg Research, une firme américaine de renom, accuse l’homme d’affaires d’avoir créé des sociétés offshore, notamment à Maurice, dans le but d’y injecter de l’argent pour le blanchir.
Dans un entretien accordé à la presse indienne dimanche, le ministre des Services financiers et de la Bonne gouvernance, Mahen Seeruttun a aussi souligné le fait qu’il n’y eu aucune violation de la loi à Maurice. Et de préciser que les autorités mauriciennes continuent la collaboration avec leurs homologues indiens dans cette affaire.