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Faits Divers
Allégations de sniffing : quelle accusation retenir contre Sherry Singh ?
19 juil. 2022 07:57
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L’ancien CEO de Mauritius Telecom, Sherry Singh, sera de nouveau aux Casernes centrales, ce mardi, pour la suite de son interrogatoire, soit pour le troisième acte de cette tragédie shakespearienne, comme le décrit son avocat, Me Gavin Glover.
La semaine dernière, il a été confronté aux allégations qu’il a faites dans les deux entretiens qu’il a accordés jusqu’ici. Cette semaine, les enquêteurs passent à une autre étape.
Lors des deux interrogatoires dont il a fait l’objet jusqu’ici, Sherry Singh a affirmé que l’enregistrement de ses deux interviews que le CCID a en sa possession est authentique et n’a pas été manipulé. L’ancien CEO de Mauritius Telecom a également rejeté les trois accusations portées contre lui par le Premier ministre. A savoir ; diffusion de fausses nouvelles, diffamation criminelle et infraction à l’ICTA.
A partir de cette semaine, l’interrogatoire sera axé sur les séquences que le Premier ministre juge diffamatoires et fausses. Sherry Singh devra donc venir de l’avant avec des preuves afin de contre-attaquer le Premier ministre. C’est à partir de ses réponses que les enquêteurs seront en mesure de déterminer quelle charge provisoire retenir pour une action en justice.
Toutefois, Sherry Singh peut également faire valoir son droit constitutionnel au silence et ainsi forcer la poursuite à démontrer qu’il a bien commis les délits qui lui sont reprochés.
A noter que dès le début de l’enquête, Sherry Singh a été averti qu’il pourrait comparaître devant la justice pour son inculpation provisoire à n’importe quel moment de l’exercice.
