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    La droite espagnole proteste en masse à Madrid contre l’amnistie des indépendantistes catalans

    19 nov. 2023 23:00

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    Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées ce samedi 18 novembre à Madrid pour dénoncer la future loi d’amnistie des dirigeants et militants séparatistes catalans, qui a permis au gouvernement de gauche de Pedro Sánchez d’être reconduit. Environ 170 000 personnes, selon la préfecture, se sont réunies sur la place Cibeles, autour de la célèbre fontaine du même nom, en plein cœur de la capitale espagnole, pour répondre à l’appel à manifester lancé par la droite.

    Aux cris de «Sánchez, traître», «Sánchez, fils de putain», «Sánchez en prison !» ou «la Catalogne, c’est l’Espagne», les participants, de tous âges, avaient noué sur leurs épaules ou agitaient des drapeaux espagnols, et d’autres brandissaient des drapeaux européens distribués par le Parti populaire européen (PPE, droite). Il y a dix jours, Bruxelles a réclamé des explications à Madrid sur ce projet de loi d’amnistie, indiquant avoir «été contactée à ce propos par un grand nombre de citoyens».

    Arrivé deuxième aux législatives de juillet derrière le chef de file de la droite Alberto Núñez Feijóo (PP), le Premier ministre socialiste, Pedro Sánchez, au pouvoir depuis 2018, est parvenu à être reconduit jeudi après avoir négocié tous azimuts pour obtenir le soutien de formations régionalistes, dont les partis indépendantistes catalans. En échange de leurs voix, indispensables à la formation d’une majorité, il a accepté plusieurs concessions, dont l’adoption prochaine d’une très polémique loi d’amnistie pour les dirigeants et militants séparatistes poursuivis notamment pour leur implication dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017.

    Des manifestations tous les soirs devant le siège du Parti socialiste

    Egalement présent à la manifestation, le leader du parti d’extrême droite Vox, Santiago Abascal, a quant à lui estimé que cette loi était «aussi grave qu’un coup d’Etat». Les deux dirigeants de droite ne sont pas apparus l’un au côté de l’autre, bien que Feijóo ait tenté en septembre d’être investi comme Premier ministre avec le soutien d’Abascal, sans parvenir à obtenir une majorité au Parlement.

    Depuis deux semaines, des manifestations ont eu lieu tous les soirs devant le siège du Parti socialiste à Madrid, et certaines d’entre elles ont dégénéré, donnant lieu à plusieurs dizaines d’interpellations.

    (Source liberation.fr)

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