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    Société

    Les victimes de hit and run ont droit à un dédommagement

    20 oct. 2021 11:04

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    L’Insurance Industry Compensation Fund mise sur pied en 2015 vise à aider les victimes d’un accident de la route lorsque le conducteur responsable du préjudice ne s’est pas fait connaître dans les trois mois. Ce qui ne permet pas non plus aux  compagnies d’assurances d’intervenir.

    Cette aide, chapeautée par le ministère des Services financiers et de la bonne gouvernance, assure également un suivi auprès des victimes en cas d’arrêt de travail ou de scolarité.

    16 personnes ont d’ailleurs bénéficié hier d’un total de Rs 825 000.

    Sensibiliser ; c’est le maître mot d’Eric Salmine, membre de l’Insurance Industry Compensation Fund. Ce dernier explique que ce dédommagement pourrait soulager de nombreuses victimes qui portent le poids du traumatisme pendant de longues années.

    « Dans le passé nous avions lancé des campagnes avec la CSU afin d’informer à la population que le service de l’Insurance Industry Compensation Fund est disponible à tous. » déclare le membre de l’Insurance Industry Compensation Fund, Eric Salmine.

    Eric Salmine nous explique que la personne concernée doit absolument rapporter l’affaire à la police, et constituer un dossier médical lorsqu’elle entame les démarches.

    « Au cas où une personne aurait été victime d’un hit and run et qu’elle n’ait pas eu de blessure grave, elle recevra un dédommagement d’une valeur de Rs 50 000.  Une personne qui cependant a été gravement blessée bénéficiera d’une somme à partir de Rs 100 000. Dans le cas contraire si la personne décède d’un accident c’est les héritiers qui bénéficieront d’une somme de Rs 700 000. » déclare Eric Salmine.

    Malgré sa mauvaise expérience, Audrey se dit reconnaissante envers les membres de l’IICF.

    « J’avais eu un accident de voiture dans le passé mais heureusement que l’IICF était là pour m’accompagner durant mon rétablissement. » déclare Audrey.

    Dur de reprendre une vie normale après un hit and run, raconte la mère de Zahir, lui qui a été fauché par une motocyclette alors qu’il se trouvait sur le trottoir.

    « Je pense que les personnes qui commettent des accidents ne réalisent pas à quel point la famille du défunt est affectée par la perte de leur proche. » déclare la mère de Zahir.

    Si 16 familles ont bénéficié de cette aide hier, les dossiers de 56 personnes sont toujours étudiés par la police et les médecins.

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