Plainte constitutionnelle du CP: le DPP esseulé en Cour

La commission anticorruption et l’Attorney General se rangent du côté d’Anil Kumar Dip.

Le DPP était seul contre tous hier dans le cadre de la plainte constitutionnelle introduite par le Commissaire de police. Les deux autres parties citées dans cette affaire, soit l’Independent Commission Against Corruption et l’Attorney General, ont pris position en faveur du plaignant devant la Cour suprême.

Pour Me Wayne Jefferson, représentant de la commission anticorruption, les pouvoirs du directeur des poursuites publiques sont clairs. Ils consistent principalement à engager des poursuites sur la base de charges formelles lors des procès, et non pas sur des accusations provisoires. Selon l’avocat, le DPP est allé au-delà de ses prérogatives à quatre reprises.

Me Wayne Jefferson estime que les prises de position du DPP ont mis en péril des enquêtes d’envergure menées par la police et par la commission anticorruption.

L’avocat explique également que le commissaire de police a déposé sa plainte à juste titre et que son institution doit pouvoir mener son travail en toute quiétude.

Le représentant du bureau de l’Attorney General a été plus bref, mais  a également laissé entendre que le patron des Casernes centrales était dans son bon droit en déposant sa plainte.

Me Paul Ozin, l’autre King’s Counsel impliqué dans cette affaire et représentant le plaignant, demande quant à lui à la cour de permettre au commissaire de police de faire son travail.

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